Les retrouvailles très émouvantes [PV VY]

par **Elliot Flint** Mer 14 Jan - 17:57

Elliot était de retour à central. Depuis qu’il savait qu’Envy était retenu prisonnier, il ne se pressait pas pour le retrouver, c’est comme si l’homonculus était tout près, et que le plaisir d’enfin pouvoir le revoir ne devait pas se consumer trop vite.
Donc il prenait son temps, feintant de ne pas savoir où se trouvait les laboratoires, et en profitant pour torturer quelques personnes par ci par là.
Comme cette toute petite fille à qui il était entrain de faire de beaux tatouages à l’aide d’un fer à souder. Elle n’hurlait même plus tant elle avait dépassé le stade de la douleur, et Elliot pouvait travailler en silence.
Il n’était pas très doué en art, sauf pour faire des cercles d’alchimie, aussi le chat qu’il lui avait dessiné ressemblait plus à un cochon, mais Elliot s’en fichait, il était même plutôt fier de lui.

- Bon et maintenant, je vais te trancher les oreilles.

Et devant le regard horrifié de la petite fille il mit ses paroles à exécution. Quand il en eut finis avec elle, il la laissa là sur le pavé, plus morte que vive, en tout cas à l’intérieur. Peut-être que des médecins pourraient la soigner, mais ils ne pourraient pas lui offrir une nouvelle mémoire.

Elliot soupira et se mit à parler à voix haute, tout en marchant dans les rues, s’éloignant de l’enfant.

- Cette petite fille était tellement, tellement ennuyeuse, les victimes ne sont plus ce qu’elles sont.

C’était vrai, il s’amusait de moins en moins, et par conséquent s’ennuyait de plus en plus. Heureusement il savait où trouver quelqu’un qui allait l’occuper vraiment longtemps. Et c’était sans doute le meilleur moment pour aller le voir.
Mais alors qu’il pensait à cela, qu’il était prêt à se diriger vers l’endroit où Envy était retenu prisonnier, voilà qu’il aperçu une personne familière un peu plus loin.
Elliot cligna des yeux, mais elle ne disparu pas. Il sentit tout son corps trembler alors, pas de peur, mais de joie. Il n’en revenait pas, il n’aurait même pas besoin d’aller le délivrer.
Celui qu’il recherchait était là bas.
Il venait de retrouver Envy.
C’est pour cette raison, qu’incapable de se contrôler plus longtemps, ses jambes se mirent à courir, l’entrainant le plus rapidement vers l’homonculus qu’il n’avait plus vu depuis trop longtemps.
Une fois devant Envy, il s’arrêta, et ne se retenant plus laissa s’envoler tout son bonheur à travers ses paroles :

- Envy, je suis trop heureux de te voir.

par **Envy** Dim 1 Mar - 0:12

L'ennui. Quoi d'autre aurait pu motiver Envy à se promener ainsi alors qu'il était encore recherché par les autorités de Central? Sa vie ces derniers temps manquait d'action et la monotonie n'était pas pour lui plaire. Où étaient passées toutes ces victimes d'antan? Ces humains idiots qui venaient se jeter dans ses pièges enfantins les uns après les autres, lui offrant des heures de bonheur et de plaisir ?
En y réfléchissant bien, d'une certaine façon, l'homonculus aimait les humains. Beaucoup. Il ne pouvait concevoir le monde sans eux, sans leur naïve manière de voir la vie, la mort, la façon innocente dont ils éludaient tout ce qui pouvait se trouver entre deux.
Etaient-ils tous aussi bêtes? Non bien sûr, la preuve en était avec ce type, Elliot ou peu importait son nom. Ancien chien-chien de Dante et également la proie qu'il avait le plus guettée. La vieille adorait ce gamin, elle le trouvait plutôt pas mal et le contemplait toujours avec cette lueur mesquine dans le regard. Est-ce qu'elle comptait utiliser son corps? C'était fort peu probable; qu'elle en fasse son amant quelques années plus tard serait bien plus logique. Cette fixation avait pour effet de faire interdir tout geste déplacé sur la personne de l'humain afin qu'il ne soit pas endommagé. Dante voulait le garder tel quel jusqu'au jour où il deviendrait son plat de résistance.
En attendant, c'était le palmier qui voulait s'en nourrir. Tirer sur ses cheveux trop lisses, griffer sa peau trop pâle, la bleuir à grand renforts d'ecchymoses et surtout, surtout, arracher ses yeux si morts à l'intérieur.
Aah, en y repensant, c'était sûrement le meilleur coup de sa vie si on faisait abstraction de la sévère punition qu'il avait dut essuyer par la suite. Que n'aurait-il pas donné pour revoir ce môme aujourd'hui et lui faire enfin comprendre sa douleur ? Si seulement, si seulement il pouvait se pointer devant lui en lui lançant un joyeux...

"Envy, je suis trop heureux de te voir."

Voilà, exactement comme ça! Mais, une minute... Le susnommé cligna des yeux une fois, deux fois, sans effet: le grand sourire du gamin était toujours bel et bien là.

# Putain je suis carrément à la ramasse, voilà pas que j'ai des hallucinations! Soit je suis en manque de pierres, soit je suis bon pour la porte. #

Il songea un instant à se pincer mais, réalisant qu'il était de toute manière seul dans la rue et que ça ne lui coûtait rien, il préféra lancer sa jambe en avant dans un coup de pied. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il percuta et envoya par terre le corps devant le sien! Alors c'était bien lui, allongé là par terre, le sourire encore plus large que quelques secondes auparavant ? Les lèvres de l'homonculus se retroussèrent et il se jeta sur le jeune homme, le plaquant au sol.

"T'en as mis du temps pour me retrouver, gamin !"

# Mais le plus gamin de nous deux, c'est peut-être moi, nan? #

Se dit-il alors qu'il sentait son coeur (de pierre) bondir de joie dans sa poitrine. Nonobstant il éluda la question, sachant qu'une riposte ennemie n'allait pas tarder à aterrir quelque part entre ses chevilles et son visage.

par **Elliot Flint** Dim 1 Mar - 1:21

D’aussi loin qu’il arrive à se souvenir, Elliot était sûr d’une chose, dans sa vie il n’avait jamais su ce qu’était qu’être véritablement heureux. Oh bien sûr, durant la période où il avait vécu chez la vieille dame il avait au moins échappé à l’ennuie total qui le submergeait de plus en plus ces derniers temps, mais c’était bien tout.
Cependant là, alors qu’Envy était juste devant lui, bien vivant, bien réel, il su ce que signifiais « être heureux ». Tout son corps exprimait la joie, comme un feu d’artifice en lui qui effaçait toute trace d’ennuie, et le remplaçait par un bonheur exceptionnel qui le faisait sourire comme un idiot.
Le coup de pied de l’homonculus, plutôt que de le faire redescendre de son nuage rose, le porta plus haut encore. Tout ceci n’était pas un rêve. Et alors qu’il se retrouvait allongé par terre, il ne songea même pas à se relever, il attendait, persuadé que l’autre viendrait à lui. Et ce fut effectivement le cas puisqu’Envy se jeta sur Elliot, qui se mit à le fixer sans pouvoir détacher son regard.
L’autre lui fit remarquer qu’il avait mis du temps à le retrouver, et c’était vrai. Il avait mis trop de temps, ça lui avait paru si long, comme un siècle, et pourtant l’adolescent savait qu’il n’était pas immortel lui. Heureusement d’ailleurs parce qu’il crèverait vite d’ennuie.
Et ainsi allongé sous l’homonculus, tandis que son cœur battait, son œil pétillait – ce qui ne lui était jamais arrivé –, il finit par éclater de rire. Un rire de gamin comme il n’en avait jamais poussé, tellement clair, tellement vrai… Que lui-même en fut surpris.
Sans arrêter de se marrer, il leva sa main pour prendre le visage d’Envy entre ses doigts, appuyant avec son pouce et son index sur les joues de celui qui ressemblait tellement à un adolescent mais qui n’en était plus un. Son rire se fit plus fort, sentant l’homonculus bien présent sous ses doigts et à porté de main. Il finit par lui envoyer un coup de genoux dans l’estomac, non pas pour le toucher, juste pour que l’autre s’éloigne et qu’il puisse se relever. Une fois debout, Elliot s’épousseta pour la forme, passa une main dans ses cheveux et peu à peu cessa de rire, reprenant un visage sérieux qui gardait néanmoins les traces de son sourire.

- Oui j’ai mis longtemps à te retrouver, mais c’était parce que tu n’étais jamais où j’allais.

Et c’était bien vrai, comme si l’homonculus s’était amusé à se rendre invisible. Seulement aujourd’hui tout était différent, il était là où Elliot s’était rendu.

- Je suis content que tu te souviennes de moi. Ca m’aurait embêté de devoir me présenter.

Il avait dit ça avec un petit sourire naïf et joyeux. Il continua son discours en montrant son œil bleu :

- Et puis je t’ai laissé un souvenir…

A cet instant son sourire perdit tout de ce qu’il avait d’innocent, devenant plus sarcastique il avait quelque chose de malsain, les psychopathes et autre aliéné du monde entier lui aurait envié.

- Maintenant ça sera à moi de te prendre un souvenir !

Et d’une voix toute enfantine il ajouta :

- Dis, Envy, tu veux jouer avec moi ?

par **Envy** Dim 1 Mar - 2:19

Le rire cristallin de l'Ishbal raviva l'impasse dans laquelle tous deux étaient allongés et Envy se dit que, finalement, ce n'était pas lui le gosse. Il eut confirmation lorsque le pouce et l'index de l'autre vinrent s'abattre sur ses joues pour les modeler comme si elles eut été faites de pâte. Ce geste qui l'aurait irrité considérablement en temps normal lui paru à peine de trop cette fois-là. Il s'agissait après tout de retrouvailles, c'était quelque chose de joyeux qu'il ne fallait miner pour rien au monde.
Il s'était laissé aller à une sorte de torpeur qui l'empêcha de noter que le genou de sa victime s'élevait gaiement vers son estomac et il ne put qu'accompagner le mouvement pour ne pas se retrouver expédié à plusieurs mètres de là. Celui aux yeux vairons se releva lentement et reprit consistance avant de répondre à la question rhétorique posée précédemment." Oui j’ai mis longtemps à te retrouver, mais c’était parce que tu n’étais jamais où j’allais. "

L'homonculus eut un petit rire: ce n'était pas si bête comme explication. Combien de temps le borgne avait-il tourné en rond, le cherchant en vain dans tout le pays?

" Je suis content que tu te souviennes de moi. Ca m’aurait embêté de devoir me présenter. "

Le rire redoubla. L'oublier, lui, sa meilleure victime? C'était impossible, jamais le porteur de l'ouroboros ne pourrait effacer de sa mémoire la chaleur du sang sur ses mains, la vue du liquide rougeâtre qui coulait et coulait encore depuis l'oeil sur la joue, glissant de plus belle dans le cou du jeune garçon alors qu'un vide occupait désormais son orbite.

" Et puis je t’ai laissé un souvenir… "

Oh oui un si, si bon souvenir...

" Maintenant ça sera à moi de te prendre un souvenir !"

La voix vibrait à présent d'une toute nouvelle nuance: la haine, la folie à laquelle il avait fini par succomber, tous ces sentiments mêlés renvoyaient à Envy une image de son propre état d'esprit et un frisson d'excitation lui parcourut l'échine. le fullmetal n'était qu'un nabot genti let naïf, bien que sa technique soit bonne il n'avait pas cette envie de sang qui finalisait la beauté d'un combat. A cet endroit, à ce moment, une véritable bataille allait enfin pouvoir s'engager.

" Dis, Envy, tu veux jouer avec moi ?"
" Et comment !"

Et il s'élança vers son opposant, bien décidé à rire jusqu'à s'en casser les côtes.

par **Elliot Flint** Dim 1 Mar - 3:16

Elliot sentit un frisson qui s’amusa à lui chatouiller l’échine, une sensation qui alla jusqu’à lui brûler son œil aveugle, lui rappelant une douleur qui le fit sourire de plus belle. Cela le maintenait prêt et éveillé pour jouer avec Envy, qui venait d’accepter sa proposition, d’où cet éveil de souvenir et d'excitation. Il regarda l’homonculus s’élancer vers lui sans même chercher à faire un geste, au contraire, il voulait faire durer le jeu quitte à y laisser sa peau. Parce qu’il n’y tenait pas beaucoup de toute manière, tout ce qu’il voulait c’était pouvoir faire durer ce sentiment de bonheur qui le prenait tout entier. Aussi pour corser l’amusement, il plaça sa main sur son œil rouge, se bouchant complètement la vue et attendit. Les coups ne tardèrent pas à lui tomber dessus, et chaque fois cela le faisait rire aux éclats. Une jambe s’enfonça dans son estomac et lui coupa le souffle, mais rien ne l’empêchait de se marrer.
Certains auraient dit que c’était du masochisme, sans doute, mais il ressentait à peine la douleur, et chaque coup que lui insufflait Envy lui donnait une impression de joie intense. La torture n’en serait que meilleure s’il n’attaquait pas sa proie. Il finit tout de même par baisser sa main, recouvrant ainsi la vue, il bougea rapidement afin d’éviter les poings de l’homonculus et commença sérieusement à se battre. Quelle joie il ressentait d’avoir du mal à atteindre sa cible, il sentait que cela pourrait durer éternellement jusqu’à ce qu’un de ses membres touchent enfin Envy. Après quelques minutes de combat acharné, il réussit à frôler la joue de l’autre avec sa main.

- C’est toi le chat !

S’écria Elliot, avant de prendre dans sa poche un couteau qu’il transforma en lance avec son alchimie – utilisant le cercle inscrit sur son mouchoir pour ça. Ses yeux s’arrondirent, complètement emprunt de folie :

- Viens mon minou que je teste ta résistance.

Oh il savait à quel point un homonculus était résistant, c’était justement ça qui était amusant, pouvoir le transpercer à volonté alors que l’autre se soignerait si facilement.
En fait Elliot connaissais quelques trucs pour maîtriser un homonculus, des trucs que la vieille dame lui avait appris pour se défendre, mais il n’avait pas envie de les utiliser… Du moins pas tout de suite.
Et tout en attaquant il commença à fredonner une petite comptine :

- Humpty Dumpty sat on a wall.
Humpty Dumpty had a great fall.

C’était la première chose qui lui était passé par la tête, un gosse lui avait chanté ça une fois avant qu’il lui découpe le nez pour voir s’il chantait autrement après. Ca n’avait pas vraiment à voir avec tout ça, mais il commença à se battre en rythme de sa chanson.

- All the king's horses and all the king's men
couldn't put Humpty together again…

par **Envy** Mar 7 Avr - 23:49

Il ne fut pas surpris de constater que sa cible se rendait volontairement aveugle. Un taré pareil était prêt à beaucoup de choses pour rendre un combat plus amusant, plus long et surtout plus excitant. Avec un soupir de satisfaction, l'homonculus enchaîna les coups de pied et de poing avec une force modérée, histoire de ne pas trop abîmer le pauvre garçon avant que le véritable jeu ne commence. Au bout de quelques instants cependant, une telle attitude le frustra et il asséna un majestueux coup de tibia dans le ventre d'Elliot afin de le réveiller.

# Eh ben voilà, enfin! #

Se réjouit-il en le voyant abaisser sa main afin d'esquiver les nouveaux coups qui venaient. Il sauta sauvagement sur l'Ishbal qui, dans un sérieux relatif, esquivait chacune de ses attaques tout en essayant d'en porter tout autant, sanas plus de succès. Ce petit manège dura pendant un bon quart d'heure et Envy commençait à en être fatigué. Il laissa ses yeux flotter dans le vague pendant un quat de seconde, mais ce fut suffisant pour qu'un mouvement rapide trop près de sa joue lui échauffe la peau: il s'était fait toucher.

- C’est toi le chat !

Annonça le psychopathe d'une voix enfantine. Il saisit un couteau et enveloppa le manche dans son mouchoir qui répandit une lumière bien connue de la créature humanoïde: un éclair d'alchimie et le couteau se voyait rallongé de plusieurs dizaines de centimètres. La lame brillait de convoitise, impatiente de se tacher de liquide carmin jusqu'à la garde.

- Viens mon minou que je teste ta résistance.
- Hmph!

Un sourire suffisant et il était reparti. Attaquer, reculer, esquiver, se rapprocher, se baisser brusquement et tenter de percer la garde, contrer, reculer, et ainsi de suite. Le quadricentenaire commençait à grincer des dents, impatient d'entamer le véritable corps-à-corps mais pour ça, il faudrait se laisser blesser afin de laisser l'odeur du sang emplir les narines des deux combattants et leur faire perdre tout sens commun.

- Humpty Dumpty sat on a wall
Humpty Dumpty had a great fall.

# Finalement, il y en a peut-être un qui a déjà perdu tout sens commun ?#

- All the king's horses and all the king's men
Couldn't put Humpty together again…

La façon qu'il avait de paraître si détachée tira un sourire au shape-shifter: plus il devenait dangereux, plus il paraissait innocent. Ce type n'était vraiment pas banal. D'autant plus que si la voix et l'air de la chanson semblait tout droit sorties d'un cahier de comptines pour enfant en bas âge les paroles, elles, étaient claires: le borgne comptait bien jouer avec Envy comme s'il s'était agi de pâte à modeler jusqu'à ce que toutes ses vies soient épuisé; autant dire que cela prendrait beaucoup, beaucoup de temps.
Toutefois, il n'attendait que ça, pour ainsi dire. C'était bien lui qui s'ennuyait quelques instants plus tôt, non? Alors, pour fêter leurs retrouvailles et faire une fleur au gamin, il abaissa sa garde à nouveau, de façon plus franche.

# Autant lui crier "vas-y, bourrine-moi avec ta grosse épée, j'attends que ça!", ça aurait le mérite d'être clair au moins.#

Avec un grognement, il se laissa perforer le corps, un picotement désagréable lui brûlant la chair.

par **Elliot Flint** Mer 8 Avr - 1:02

Des sons, des odeurs, des sensations. Des souvenirs de tortures agréables, des cris tellement satisfaisants, le sang et son gout de fer se rependant sur le sol tellement délectable. Des souvenirs, qui n’étaient rien par rapport au plaisir d’Elliot à cet instant.
C’était quoi le mot pour exprimer ce sentiment déjà ?
Réjouissant ? Jubilatoire ? Jouissif… Oui c’est ça, Jouissif.
Il avait presque envie de grogner tel un chat satisfait après sa pâtée.

Comme c’était agréable, carrément satisfaisant, d’avoir sentit son arme traverser la chair d’Envy. Il en ressentait encore la pression jusque dans ses coudes qui en tremblaient de plaisir. Et ses dents mordirent ses lèvres jusqu’au sang tellement l’excitation était à son comble.

Il n’arrivait même plus à bouger, serrant ses doigts sur sa lance de plus en plus fort, ses mains lui semblant brûlantes. Son nez se trémoussait, l’odeur du sang envahissant son cerveau et lui faisant tourner un peu plus la tête.
Oh bon sang, si juste le transpercer était à ce point génial, que ressentirait-il en le torturant ? S’il pouvait lui faire mal, trouver le moyen de le faire crier, de voir ses yeux se rétrécirent sous la douleur, atteindrait-il ce qu’on appelait le septième ciel ?

Une impatience soudaine le prit tout entier, il avait assez fais languir les choses, il ne voulait plus attendre, il en voulait plus et il l’obtiendrait, par tous les moyens possibles. Tout en laissant son arme planté dans le corps de l’homonculus il s’approcha, sans cesser de tenir sa lance. Il fut bientôt si proche d’Envy que leur front pouvait se toucher. C’est ce moment qu’il choisit pour retirer brusquement l’arme et la retransformer en couteau pour en placer le bout sur la joue de son jouet. Il appuya assez fort de façon à l’entailler et ainsi laisser une petite trainée de sang couler.

- J’ai tellement tellement tellement envie de plumer l’alouette

Ses yeux n’en disaient pas moins que sa bouche, ils semblaient au contraire crier les paroles qu’Elliot avait prononcées doucement.

- Laisse moi te faire souffrir, j’ai envie de m’amuser. Te découper semble si amusant.

Il appuya sa main sur la blessure d’Envy, laissant son membre se couvrir de sang.

- L’ennuie est mortel, mais je vais le combler avec l’odeur de ton sang.

Puis il porta sa main à sa bouche, léchant le sang.

- J’ai envie de garder ce goût de joie encore et encore. Parce que tu combles tous mes sens, je veux vraiment vraiment vraiment te faire du mal.

Son sourire s’agrandissait au fur à mesure de ses paroles, il n’arrivait pas à se calmer, il trépignait presque sur place comme un gamin qui veut absolument jouer avec son jeu maintenant, mais qui se retient encore un peu pour faire monter le plaisir pour quand il s’amusera.

Puis presque dans un soupçon d’ironie, un éclair de lucidité dans cet amas de folie, il monta le couteau, l’approchant dangereusement d’un des orbites de l’homonculus :

- Et si je commençais par t’enlever un de tes jolis yeux ?

Il eut un petit rire sardonique :

- Qu’est ce que t’en penses ?

Puis replongeant dans son propre délire il finit par ajouter :

- Et si je le couds sur ta main, tu pourras voir le monde tout autrement non ? Tu auras l’œil sur la main !!

Et il partit dans un fou rire, tout seul, son corps tremblant de la pointe de ses cheveux jusqu’à ses petits orteils. S’arrêtant aussi vite qu’il a commencé.

Cette fois-ci il venait d’atteindre les limites de sa patience.
Il fit un geste brusque, prêt à aller planter son couteau dans un des yeux de l’homonculus…

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